Salammbô, 90 ans d'émotions

Le 22 octobre 1925 sortait Salammbô. Ce péplum franco-autrichien réalisé fut réalisé par Pierre Marodon.

Écrit d’après le roman de Gustave Flaubert, il a su laisser son empreinte dans le cinéma muet.

Pour ceux qui n'aurait jamais vu ce chef d'oeuvre historique, il a lieu pendant le siège de Carthage par les Barbares, Salammbô, prêtresse consacrée à la déesse Tanit, se donne à Mathô, le chef des mercenaires. Traqué par les Carthaginois, Mathô est fait prisonnier et torturé sous les yeux de Salammbô qui se laisse mourir.

À l’affiche de ce film mythique, Jeanne de Balzac incarnait Salammbô et à ses côtés nous pouvions retrouver, Rolla Norman, Victor Vina, Raphaël Lievin, Henri Baudin et Adolf Weisse.

Au regard de l’exercice de style, l’exploit d’un tel film est magistral. En effet, la question de comment réaliser un film muet à partir d’une œuvre des plus bavarde se pose dès sa création. La forme repousse donc toutes les limites du fond pour en faire un repère historique.