À l'occasion de la 73e édition de la Mostra de Venise, Jean-Paul Belmondo s'est vu remettre un Lion d'or à la Sala Grande. Ce prix récompense l'immense carrière de cet acteur de talent.
La filmographie de Jean-Paul Belmondo est immense et nous avons eu la chance d'accompagner la sortie de plusieurs films à ses côtés. En effet, 7 films de Bebel ont été distribués à ce jour avec les équipes Gaumont.
À l'occasion de la remise de ce prix, nous avons eu envie de revenir sur les différents longs métrages sur lesquels nous avons eu la chance de travailler aux côtés de Jean-Paule Belmondo. Le premier fut en 1964, 100 000 dollars au soleil. Aux côtés de Jean-Paul Belmondo, nous retrouvions alors Lino Ventura et Bernard Blier.
Aux portes du désert, Castigliano dirige une entreprise de transports routiers. Hans doit conduire un chargement clandestin de cent mille dollars au coeur de l'Afrique. L'apprenant, Rocco élimine le chauffeur, vole son véhicule et part avec sa complice. Castigliano promet alors une forte récompense à Marec s'il récupère le camion. Commence une folle poursuite...
Trois ans plus tard, ce fut le tour du Voleur de sortir en salle. A l'issue de la remise du Lion d'or, c'est d'ailleurs ce long métrage qui a été diffusé au public de la Mostra de Venise.
Deux ans après Le Voleur, Jean-Paul Belmondo est dirigé par Gérard Oury aux côtés de Bourvil pour Le Cerveau.
De Paris à Bruxelles, un train spécial va transporter les fonds secrets des nations de l'O.T.A.N. Des deux côtés de la Manche, deux individus cherchent à s'en emparer. Côté français, Arthur, petit truand débrouillard, assisté de son copain Anatole. Côté britannique, Le Cerveau, brillant escroc disposant d'une équipe de spécialistes et de moyens considérables. Mais les deux équipes programment leur hold-up le même jour, à la même heure...
Puis arrivent les années 70, si dans les discothèques on s'adonne au disco, en 1971, Jean-Paul Belmondo préfère remonter le temps dans Les mariés de l'an deux aux côtés de la sublime Marlène Jobert.
Nicolas Philibert veut divorcer de Charlotte pour épouser, en Amérique, une riche héritière. Il rentre donc en France mais à peine débarqué, il est entraîné dans le tourbillon frénétique de la Révolution. Au cours de son voyage picaresque, il retrouve enfin sa femme Charlotte. Repris par leurs anciennes querelles, les deux époux finissent par divorcer au prix d'extravagantes péripéties. Une grande fresque épique, pleine de tendresse et d'humour pour clore cette décennie, Jean-Paul Belmondo a donné la réplique à Marie Laforet et Michel Galabru dans Flic ou Voyou de Georges Lautner. Pour ce film, on y voit un Belmondo aussi intrépide que touchant, à l'image de sa filmographie !
Deux caïds dominent la ville de Nice avec le soutien de certains policiers. Un commissaire et une prostituée sont retrouvés assassinés. Pour mettre de l'ordre, on fait appel à Stanislas Borowitz de la "police des polices". Celui-ci agit seul, incognito, et sans se soucier du règlement. Un "flic" avec des méthodes de "voyou". Mais l'arrivée impromptue de sa fille de treize ans va contrarier ses plans. Toujours aux côtés de Michel Galabru à la réalisation, et Michel Galabru devant la caméra, Belmondo revient en 1980 dans le Guignolo. Ce film franco-italien a su marquer la carrière du comédien tant sa prestation et son jeu furent remarquables.
Enfin, en 1982 vient un record pour Belmondo avec L'As des As qui a été vu par près de 5,5 millions de spectateurs cette année-là. Ce film a reçu un accueil plus qu'enthousiaste de la part du public.
Jo Cavalier est entraîneur de l'équipe française de boxe aux Jeux Olympiques de Berlin. En voulant protéger un enfant juif dont la famille a disparu, il met le doigt dans l'engrenage qui va l'entraîner dans la plus folle des aventures à travers l'Allemagne de 1936, engendrant poursuites, arrestations, fuite vers l'Autriche pour tomber dans le "nid d'aigle" d'Hitler.
Acteur au grand coeur, à la voix reconnaissable permis des millions et un jeu profonfôndèment personnel, Jean-Paul Belmondo est l'un des meilleurs ambassadeurs de la comédie à la française. Une nouvelle fois, nous tenions à féliciter M. Jean-Paul Belmondo pour ce prix, sa carrière, et surtout son talent !