Les sorties de juin 2023 sur Gaumont Classique
À l'honneur ce mois-ci : un cinéaste français à la carrière prolifique, une femme réalisatrice à la Libération ou encore le pionnier du cinéma d'animation.
LA COLLECTION DU MOIS
Gaumont Classique met à l'honneur ce mois-ci le cinéaste Henri Decoin. Sportif de haut niveau, brillant officier durant la Première Guerre mondiale puis journaliste sportif, Henri Decoin passe finalement derrière la caméra à l'avènement du cinéma parlant. Collaborant sur une cinquantaine de films en trois décennies, il restera comme l'un des cinéastes les plus prolifiques de son époque, ayant signé de multiples chefs-d'œuvre.
Au programme : Battement de cœur (1939), Premier rendez-vous (1941), Annette et la dame blonde (1942), Les Inconnus dans la maison (1942), L'Homme de Londres (1943), Il suffit d'une fois (1946), Entre onze heures et minuit (1948), La Vérité sur Bébé Donge (1951), Secrets d'alcôve (1953), Razzia sur la chnouf (1955), Pourquoi viens-tu si tard… (1958), Maléfices (1962), Parias de la gloire (1963)
NOUVEAUX AJOUTS
Il suffit d'une fois (Andrée Feix, 1946).
Christine Jourdan est un sculpteur coté qui, pour évincer son impresario Ancelin, s’est inventée un amant du nom de Nicolas. Bientôt elle se marie avec Jacques, mais celui-ci se montre jaloux de l’amant supposé… Un de deux longs métrages réalisés par Andrée Feix, qui fut chef-monteuse de Marcel Camus et assistante-réalisatrice pour Henri Decoin.
Secrets d'alcôve (Henri Decoin, Jean Delannoy, Gianni Franciolini et Ralph Habib, 1954).
Quatre voyageurs sont contraints de passer une nuit dans un hôtel de campagne. Chacun raconte une histoire ayant pour dénominateur commun : un lit. Un film à sketches réalisé par la crème des cinéastes de l’époque !
Parias de la gloire (Henri Decoin, 1964).
En 1944, André a vu son frère tué en Alsace par un officier allemand. Son désir de vengeance est depuis devenu un élément marquant de sa personnalité. Pendant la guerre d'Indochine, il rencontre l'assassin de son frère… Un film vérité qui dénote chez Henri Decoin, porté par Maurice Ronet et Curd Jürgens.
Prélude à la gloire (Georges Lacombe, 1950).
Roberto, apprenti maçon d'une dizaine d’années, est très attiré par la musique. Maréchal, un vieil organiste, découvre les potentialités de l’enfant. Il entame son éducation musicale… L'histoire vraie de l'enfant prodige et chef d'orchestre Roberto Benzi inspira ce succès qui fit aussi découvrir la « grande musique ».
L'appel du destin (Georges Lacombe, 1953).
Roberto, le jeune chef d’orchestre prodige, a grandi. Au cours d’une tournée, il rencontre son père, Lorenzo, grand pianiste déchu qui, s'adonnant à la boisson, avait quitté le domicile conjugal. Suite de Prélude à la gloire avec Jean Marais pour incarner ce père absent.
Émile Cohl, l'agitateur aux mille images
À l'occasion du 47e Festival d'Annecy, Gaumont Classique rend hommage à Émile Cohl, pionnier du cinéma d'animation vingt ans avant Walt Disney. Une anthologie de 14 courts métrages produits pour la Gaumont (1908–1910).
Inclus : Fantasmagorie, Les Générations comiques, Les Lunettes féériques, Les Couronnes, Les Joyeux microbes, L'Éventail animé, Monsieur Clown chez les Lilliputiens, Moderne école, Le Peintre néo-impressionniste, Monsieur de Crac, Rien n'est impossible à l'homme, Le Petit Chantecler, L'Enfance de l'art, Les Chefs-d'œuvre de Bébé
